Affaiblissement des prix du sucre et du café
Les cours du sucre blanc échangés à Londres sont tombés jeudi à un nouveau plus bas en six ans et demi, à 329 $/t. De leur côté, les tarifs du sucre brut à New York se sont stabilisés. Malgré tout, les perspectives restent moroses. Les prix sont sous la pression d'une combinaison d'une surabondance d'offre qui est le résultat de cinq saisons consécutives de surplus, et un réal brésilien faible, juge-t-on à l'Association internationale du sucre (ISO).
Les prix du café à Londres sont repartis à la baisse, tombant vendredi à 1 652 $/t, leur minimum depuis début août. A New York, les cours se sont aussi retrouvés sous pression. La faiblesse des monnaies brésilienne et vietnamienne est à l'origine du déclin des cours. En réponse aux dévaluations successives de la monnaie chinoise et pour protéger ses exportations, le Vietnam a élargi mercredi la fourchette dans laquelle sa devise peut évoluer face aux autres monnaies. Ainsi celle-ci a-t-elle chuté à des plus bas historiques face au dollar. Malgré une tentative de stabilisation, le taux de change réal/dollar restait quant à lui historiquement bas.
Seuls les cours du cacao ont grimpé la semaine passée. Les inquiétudes sur la baisse des récoltes au Ghana sont revenues sur le devant de la scène. Le marché continue de miser sur un déficit d'offre mondiale, même si selon certains observateurs, la production ivoirienne pour la saison 2014/2015 est en passe d'atteindre ses niveaux de la saison précédente.