Activité et prix soutenus sur les marchés physiques
Les céréales, sur les marchés à terme des deux côtés de l’Atlantique, ont accusé un repli. Ce qui n’affecte que très partiellement les marchés physiques, actifs à l’exportation, pour le maïs au États-Unis —compétitif malgré la hausse du dollar— et pour le blé dans l’Hexagone, aidé par un euro descendu à 1,12 $. Les tirages de certificats de blé tendre, pour la période du 12 au 18 mai ont porté sur 927 300 t dont 262 000 t pour la France. Depuis le début de la campagne, 27,9 Mt ont été attribuées dans l’UE, dont 9,1 Mt pour la France. Le retard se réduit au plan communautaire, avec 1,6 Mt et la France consolide maintenant une petite avance (200 000 t) sur 2015. Les 12 Mt de ventes aux pays tiers prévues par le dernier conseil de FranceAgriMer seront sans doute dépassées. On cote aujourd’hui l’ancienne récolte à 142 € rendu Rouen. Le blé dur se raffermit aussi, 5 500 t ont été embarquées à Rouen vers l’Algérie et la Tunisie, mais 3 850 t sont entrées d’Allemagne. Activité plus soutenue et raffermissement des cours pour l’orge avec des chargements d’orge fourragère et de brasserie. L’orge mouture rendu Rouen s’affiche à 136 €. Le maïs, en baisse sur Euronext, se maintient sur le marché physique avec un courant vers l’UE et des chargements pour des destinations inhabituelles : un bateau de 40 000 t pour l’Égypte et 52 500 t embarquées à La Pallice pour la Corée du Sud.