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Abattoir : Confolens compte s’agrandir

Un investissement d’un million d’euros est prévu dans le premier abattoir caprin français.

L’abattoir de la petite ville de Confolens, en Charente, va bénéficier d’un million d’euros d’investissements pour s’agrandir et se moderniser. La municipalité, qui en est la gérante, vient de confirmer, durant son dernier conseil, un projet qui devrait accélérer le développement d’une structure déjà performante. Avec 7 500 tonnes de viandes annuellement traitées, Confolens est le premier abattoir Charentais, devant deux autres communaux, Chalais – 2 000 t – et Ruffec – 5 000 t –. Un outil, qui, avec ses 37 salariés, abat 40 % de caprins et ovins, 40 % de porcs, et 20 % de bovins, et détient le record français en matière de chèvres avec 72 000 têtes par an. Créé en 1965, mis aux normes communautaires en 1989, Confolens doit faire face à une demande accrue, à laquelle il ne peut pas toujours répondre.

« Nous pourrions passer à une production annuelle de 10 000 t, a déclaré le maire au Conseil, créer de nouveaux emplois, augmenter l’activité, tout en assurant une dépense qui ne coûtera rien à nos concitoyens puisque auto-financée par l’abattoir. » La décision définitive devrait être prise par sa municipalité en début d’année, avec une possibilité d’achèvement des travaux pour la fin 2007.

De nouvelles chambres froides devraient voir le jour, afin d’augmenter les possibilités de stockage, de nouveaux quais d’expédition se construire, et une partie des installations s’automatiser. L’enjeu n’est pas mince, l’abattoir pouvant alors traiter plus de bovins, augmenter un chiffre d’affaires conséquent (2,5 M€ en 2005) et conforter sa position locale.

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