Abats : un commerce qui vaut le détour, selon FranceAgriMer
Pas facile d’analyser les échanges internationaux d’abats, mais FranceAgriMer est parvenu à une synthèse, publiée récemment (et disponible sur notre site). L’Office y reconstitue la matrice des principaux flux d’échanges d’abats de bovins, de porcs ainsi que d’ovins. Il présage de « réelles opportunités pour les prochaines années », pour trois raisons : la reprise de confiance dans ces produits depuis la fin des crises de l’ESB dans l’UE et aux Etats-Unis (en dépit d’une récente résurgence) ; leur « atout prix » dans le contexte de perte de pouvoir d’achat découlant de la crise économique et financière ; l’important développement du marché asiatique, contrastant avec le potentiel de croissance plus modeste des ventes en Afrique centrale et la contraction du marché russe. Le commerce international (hors communautés d’intérêt) d’abats est dominé par l’espèce porcine. Les abats de porcs représentent deux fois le tonnage des abats de bovins. Ils croissent de près de 10 % depuis dix ans et ont quasiment doublé entre 2000 et 2010. Les deux principaux courants d’échange d’abats de porcs sont établis de l’UE vers Hong-Kong et la Chine d’une part, vers la Russie et l’Ukraine d’autre part. Les Etats-Unis ont toutefois joué « un rôle déterminant » dans la croissance de ces trois dernières années, remarque l’étude française.