45 tonnes saisies pendant les fêtes de Noël
La direction générale de l’alimentation (DGAL) vient de rendre le bilan de l’opération annuelle « fêtes de fin d’année » (OFFA) qui s’est déroulée du 1er décembre 2004 au 7 janvier 2005. Sur 10 183 contrôles effectués, 1 465 avertissements et 216 procès-verbaux ont été adressés, 37 établissements fermés et 45 tonnes de produits saisis. Sur ce volume, 21,8 t provenaient d’abattoirs et ateliers de découpe de volailles festives ou palmipèdes gras et notamment d’un établissement fermé suites aux contrôles sanitaires. 12,6 tonnes de produits saisis provenaient d’établissements de transformation agréés dont deux ont également été fermés.
En revanche, le bilan signale seulement 3 tonnes de produits retirés en GMS et magasins de surgelés et 2 tonnes de produits saisis chez les bouchers, charcutiers, traiteurs, tripiers et volaillers (9 établissements fermés). En restauration commerciale, sur 1 956 contrôles, 18 établissements ont été fermés et 2,1 tonnes de produits saisis. Les anomalies relevées dans la majorité des établissements concernent en premier lieu le nettoyage des locaux et du matériel, suivi par l’hygiène des denrées et enfin la structure et les équipements des établissements. Au vu de ces résultats, « si les secteurs de la restauration et de la distribution des denrées restent les secteurs les contrôles en période de forte activité.
Gibier et coquillages peu tracés
Cette année, les services de contrôles se sont aussi focalisés spécifiquement sur la commercialisation du gibier et le secteur des coquillages. Point positif : sur 4 434 carcasses de sanglier contrôlées seules 0,7 % n’avait pas fait l’objet de contrôles « trichine ». Toutefois, « les contrôles mettent en évidence un besoin d’amélioration de l’estampillage des carcasses de viandes fraîches de gibiers d’élevages à plumes (10 % de non-conformité) » et « près de la moitié des établissements n’ont pas de registre d’enregistrement du gibier commercialisé » note la DGAL qui signale que ces registres seront à terme remplacés par des éléments de traçabilité établis par le professionnel.
Même lacune du côté des coquillages où l’administration constate 20 % de défaut de traçabilité dans les établissements de purification et d’expédition et 8,4 % de défaut de marquage sanitaire sur les lieux de vente. Sur 12,4 % des lieux de vente, la DGAL a aussi signalé des défauts dans les conditions de stockage et de présentation à la vente des coquillages.