17 % d’anomalies sur le marché des boissons spiritueuses
Dans le cadre de son enquête sur le marché de certaines boissons spiritueuses, la DGCCRF a enregistré un taux d’anomalie de 17,4% principalement en raison de manquements aux règles d’étiquetage. Visant principalement les dénominations de vente « rhum », « whisky » et « brandy », les enquêteurs ont contrôlé 98 établissements et procédé à 59 prélèvements, dont 32% ont été déclarés « non conformes » par les laboratoires. Seuls quelques produits présentaient un risque sanitaire pour le consommateur : du carbamate d’éthyle, molécule cancérogène, a été trouvé en quantité importante dans un « vieux kirsch de Fougerolles ». De plus, des traces de phtalates (DEHP et DBP) ont été décelées dans de l’armagnac, du calvados et de la vodka. La DGCCRF souligne par ailleurs que l’origine française de certaines boissons dénommées « brandies français » a été remise en cause. Concernant les erreurs d’étiquetage, la DGCCRF pointe le manque de clarté sur la mention des arômes, des problèmes concernant la présence de mentions obligatoires ou encore quatre des dix rhums analysés ayant été déclarés « non conformes » en raison de leur aromatisation, notamment par de la vanilline. Au total la DGCCRF a dressé 31 avertissements, 11 injonctions et 13 procès-verbaux d’infraction pénale.