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Echanges agroalimentaires : le record d'excédent alimentaire ne profite pas à tout le monde

En 2021, sur fond de forte reprise des échanges agroalimentaires, l’excédent français atteint près de 8,2 milliards d’euros, en hausse de 2 milliards par rapport à 2020.

En 2021, la reprise des exportations de vins et spiritueux contribue à la hausse de l’excédent agroalimentaire français.
© Pixabay

En 2021, l'excédent des échanges agroalimentaires a connu une hausse de 2 milliards d'euros par rapport à 2020 à 8,2 milliards. Supérieur de 1,7 milliard d'euros à la moyenne 2016-2020, l'excédent est le plus élevé depuis 2015.

L'excédent des produits transformés (7,3 milliards d'euros) augmente de 2,6 milliards sur un an, niveau le plus élevé depuis 2012. Les échanges avec les pays tiers représente plus de 60% de la hausse globale. Ce niveau tient en premier lieu à la hausse sensibles des ventes de vins et spiritueux (+3,5 milliards d'euros soit +28%) principalement à destination des Etats-Unis, de la Chine et de Singapour, mais aussi du Royaume-Uni.

Seules les exportations de viande porcine, avec le recul de la demande chinoise et de sucre, avec la faiblesse des disponibilités à l'export diminuent.

Selon les indicateurs publiés par Agreste, les importations demeurent supérieures aux exportations en viande, en produits préparés de la pêche, en produits à base de fruits et légumes, en huiles, tourteaux et corps gras, en biscuits, pâtisseries et pâtes. 

Pour le secteur des produits laitiers, les importations ont augmenté aussi entre 2020 et 2021, mais les exportations aussi, permettant de maintenir un solde positif sur 2021.

La valeur des importations de produits transformés dans leur ensemble a augmenté de 4,1 milliards d'euros sur un an (+10%) pour atteindre 46 milliards. Tous les produits transformés sont concernés excepté la viande porcine dans un contexte de baisse des prix.

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