Aller au contenu principal

Cooperl reprend l’ancien abattoir GAD

Cooperl Arc Atlantique (Lamballe, Côtes d’Armor) a annoncé vendredi soir 2 avril la signature d’un accord par lequel il se porte acquéreur de l’ancien abattoir GAD, sur la commune de Lampaul-Guimiliau (Finistère).

Emmanuel COMMAULT, directeur général de COOPERL ARC ATLANTIQUE ; Patrice DRILLET, président.
© Fr. J.

Dans cet outil, le groupe coopératif Cooperl Arc Atlantique (2 950 producteurs de 5,7 millions de porcs, 2,4 milliards d’euros de CA et 7 200 salariés avec en portefeuille des marques comme Brocéliande, Paul Prédault, Madrange, etc.) « projette d'investir progressivement et, si des accords structurants avec les groupements de producteurs finistériens sont trouvés, d'y relancer une activité d'abattage découpe (par) la relance de la filière porcine finistérienne, sa montée en gamme (notamment par une meilleure prise en charge du bien-être animal) et la décarbonation de ses processus », dit le groupe dans un communiqué. Un projet qui pourrait permettre de créer 500 emplois à terme.  

Lire aussi : Une usine-relais pour Mowi en Bretagne

Cet outil a fermé à la fin 2013 à la suite des difficultés de GAD SAS, filiale porcine du groupe coopératif CECAB. Le dossier avait fait grand bruit à l’époque : 889 personnes avaient été licenciées. L’outil d’abattage, entièrement démantelé, était depuis entre les mains des collectivités locales. Une partie a été attribuée il y a un an à Mowi-Marine Harvest qui réalise de la découpe de saumon fumé. Dans un premier temps, il s’agira de doter le site « de capacités en froid négatif (pour stocker de la viande NDLR) et de convaincre le port de Brest tout proche d’investir pour que nous puissions expédier nos conteneurs de viande congelée à partir de Bretagne », précise Patrice Drillet, président du groupe joint par Les Marchés.

le projet de la Cooperl ouvre de nouvelles perspectives économiques pour le site industriel

Cooperl Arc Atlantique réalise près du tiers de son CA à l’export, en frais et en congelé. C’est dans un second temps que le groupe costarmoricain étudiera la faisabilité du retour de l’abattage-découpe de porcs sur ce site. Actuellement, Cooperl traite autour de 100 000 porcs par semaine dans quatre abattoirs. L’accès aux cochons ne devrait pas poser problème dans le nord-Finistère. « Il y a près de 3 millions de porcs dans un rayon de 80 kilomètres autour du site », précise Patrice Drillet. Le président de la Région Bretagne Loïc Chesnais-Girard s’est félicité de cette annonce. Il a déclaré que « le projet de la Cooperl ouvre de nouvelles perspectives économiques pour le site industriel et tout le territoire avec la création, à terme, de 500 emplois. Il est indispensable aujourd’hui de travailler à la décarbonation de la filière porcine, de la ferme à l’usine, et ce nouvel outil y participera. »

Lire aussi : Gad SAS s’achemine vers le redressement judiciaire

 

Les plus lus

Œufs : le bond des importations européennes vient d’Ukraine, mais aussi de Turquie

L’évolution des prix des œufs français, au 19 décembre 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois par…

Anvol analyse volailles
Poulet : la hausse de 3,7 % de la production française ne suffit pas pour répondre à la demande

La consommation de volailles, et en particulier de poulet, poursuit sa progression amorcée depuis plusieurs années. Les achats…

Dinde en élevage
« La production de dinde est stable en 2025, c’est une bonne nouvelle »

Après plusieurs années de recul, la filière dinde semble retrouver de la stabilité dans les abattages en France. Malgré une…

Les prix des œufs arrêtent leur progression en Europe avant les fêtes

L’évolution des prix des œufs français, au 12 décembre 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois…

Avion de la présidence française à Pékin
Agroalimentaire : quels résultats de la visite d’Emmanuel Macron en Chine ?

Emmanuel Macron est rentré de Chine où l’accompagnaient la ministre de l’Agriculture et des industriels des secteurs laitiers…

oeufs en centre de conditionnement
Œuf : les prix se stabilisent mais la tension monte sur le marché

L’évolution des prix des œufs français, au 02 décembre 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois par…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio