Consommation alimentaire : les volumes reprennent, ce qu’il faut retenir du premier semestre
Le chiffre d’affaires des produits de grande consommation et du frais libre-service progresse au premier semestre. Cette fois, ce n’est pas à cause de l’inflation, mais d’un effet volume, note Circana.
Le chiffre d’affaires des produits de grande consommation et du frais libre-service progresse au premier semestre. Cette fois, ce n’est pas à cause de l’inflation, mais d’un effet volume, note Circana.

+1,9 % c’est la hausse du chiffre d’affaires des produits de grande consommation et du frais libre-service (PGC FLS) au premier semestre, comparé à la même période de l’an dernier, selon Circana. L’inflation n’a pas pris part à cette hausse, due avant tout à la hausse des volumes achetés (+1,4 %) et à un effet mix (+0,5 %). Autre signe de reprise de la consommation, la croissance des marques nationales « qui rééquilibrent le rapport de force avec les MDD en volume » explique Circana, en valeur, elles gagnent 2 % de CA et pèsent désormais 63,8 % du chiffre d’affaires total des PGC-FLS.
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Les hypers et supermarchés restent à la peine
Côté circuits, Circana note toujours les difficultés des hypers avec une évolution en volume dans le rouge (-0,3 %) comme, dans une moindre mesure en supermarchés (-0,1 %). Les enseignes à dominantes marques propres (discount) progressent encore de 3,2 % en volume, tandis que e-commerce (drive) et circuits de proximité affichent tous deux une croissance de 5,2 %.
La météo favorable du premier semestre, notamment le beau temps en mai, a conduit à une hausse des volumes en frais libre-service (+3,4 %) et en boisson (+2,2 %) tandis que l’épicerie recule (-0,6 %).
Difficiles de savoir si cette reprise va durer alors que les annonces d’austérité de M. Bayrou pourraient crisper les consommateurs.