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Interbev attaque « Les Nouveaux Fermiers » et sa « viande végétale »

La campagne de la Copa-Cogeca  dénonce les dénominations surréalistes de viande et de produitslaitiers. © Copa-Cogeca
La campagne de la Copa-Cogeca dénonce les dénominations surréalistes de viande et de produitslaitiers.
© Copa-Cogeca

Les interprofessions des ruminants (Interbev), du porc (Inaporc) et de la volaille (Anvol) ont décidé d’assigner les « Nouveaux Fermiers » en justice. Les attaques portent sur les termes « fermiers » et « viande » utilisés de façon non conforme à la réglementation par la start-up qui s’apprête à implanter en France une usine de produits alimentaires végétaux similaires à la viande. Les trois interprofessions ont écrit au Premier ministre pour demander que le gouvernement prenne ses responsabilités dans cette affaire.

La FNSEA parle d’une « OPA sur la viande » et s’en prend à un des investisseurs de ce projet : Xavier Niel. Le fondateur de Free se positionne sur ce marché nouveau et est également un des initiateurs du Référendum d’initiative partagée, le RIP pour les animaux, lancé début juillet. Un mélange des genres « terriblement gênant pour notre démocratie », alerte le syndicat agricole.

Ceci n’est pas un steack

La Confédération paysanne suit en dénonçant « ces assauts marketing incessants de l’agrobusiness qui vendent un imaginaire autour du produit local, du fermier, du travail paysan, déconnecté de leurs réelles pratiques ». Le syndicat paysan a également porté plainte pour délit de tromperie et pratiques commerciales trompeuses.

Au niveau européen, la Copa et la Cogeca lancent une communication nommée « Ceci n’est pas un steack » pour interpeller les députés européens et leur rappeler l’importance de la protection des dénominations de la viande et ne pas laisser abonder les publicités trompeuses des produits vegans.

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