Volaille : les brèches de l’UE s’élargissent
Sur les 11 premiers mois de l’an dernier, certaines importations des pays tiers de viande de volaille ont explosé. Les préparations non cuites à moins de 57 % de viande (enrobées), qui représentaient déjà 25 000 t en 2007, ont quasiment doublé (83%), les préparations non cuites à plus de 57 % (huilées) ont bondi de 32%. Du côté du cuit, ces mêmes préparations ont progressé de 8%. Les viandes salées, saumurées, salées ou poivrées étant contingentées à quelque 600 000 t et très encadrée, ces autres préparations entrent dans l’UE avec des droits très faibles et sans limite, regrettent les interprofessions poulet et dinde. De plus, elles jugent ces importations sous-estimées car converties en tonnes équivalent carcasse avec le coefficient 1 contre 1,4 pour les viandes salées. Or, leur degré d’élaboration fait le plus de tort aux productions industrielles européennes.