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Volaille Label Rouge : les cibles du Synalaf

Dans un contexte morose, le Synalaf, qui tenait son AG jeudi dernier, veut aller dans le sens du marché.

Avec une baisse de 2,2% des labellisations de poulets en 2004 et une baisse moyenne des volailles à rôtir de 1,5% par rapport à 2003, le Synalaf souhaite s’adapter aux attentes des consommateurs. Cinq grands axes de travail sont retenus : les produits transformés Label Rouge, la découpe de volailles festives, la surgélation partielle des découpes, la sélection de types génétiques mieux adaptés à la découpe et à la transformation, enfin une hausse de la DLUO.

Il est vrai que dans un contexte de marché où le pratique est à l’honneur, il n’y a pas vraiment le choix. Des éléments corroborés par diverses études de l’Itavi : les deux seuls secteurs en hausse sont la découpe avec +2,3% et les élaborés avec +6 à +9%. Reste qu’en matière de communication, la perception des professionnels reste un peu en décalage avec la réalité du terrain. Celle-ci semble se satisfaire de l’a priori selon lequel « du moment que le consommateur dit que c’est bon, c’est l’essentiel». Les études montrent pourtant qu’il existe une défiance envers le Label Rouge liée à l’ignorance des composantes du label et des contrôles.

Pour aller dans le sens de l’explication, l’agence de communication du Synalaf a mis en place un CD dans lequel pouvoirs publics, éleveurs, diététiciens, responsables de restauration scolaire déclinent leur intérêt pour les volailles Label Rouge. D’autre part, une lettre de quatre pages sera adressée aux responsables politiques concernés par la restauration scolaire afin de mieux faire comprendre les différents atouts santé du Label Rouge.

Concernant le futur Institut national de l’origine et de la qualité, le Synalaf a exprimé trois attentes par le biais du rapport moral de son président Eric Cachan : ne pas engendrer de coûts supplémentaires, être présent dans les comités IGP, Bio, Label Rouge et Contrôles, et enfin faire en sorte que les délais d’instruction des dossiers ne soient pas un frein à la réactivité des opérateurs. Autant de questions prises en compte par la représentante du ministre de l’Agriculture, Catherine Rogy.

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