Volaille : Barbezieux, une micro-filière d’avenir?
Le slogan «La Charente a des ailes» ne doit rien au dynamisme des aéroclubs locaux. C’est seulement la première démarche vers la montée en puissance d’une micro-filière qui ne demande qu’à se développer. La volaille de Barbezieux attire de plus en plus les gastronomes et cuisiniers locaux. Le département y voit un créneau de plus en plus porteur et annonce des aides substantielles. Pour le président Charentais Michel Boutant « à travers la branche insertion et en prise directe avec le monde du travail, on rapatrierait certaines activités comme la sélection » tandis que du côté des éleveurs, on rappelle que les besoins sont réels en matière de conserverie, abattage, et autres tâches.
Les agriculteurs du sud du département qui font tous abattre chez Gobin à Brie sous Barbezieux, encouragent ce dernier à l’expansion. Les chiffres sont modestes – 200 poulets hebdomadaires – mais l’objectif à court terme est ambitieux tout en restant raisonnable : 600 volailles/semaine. Il faudra gonfler les effectifs des producteurs, qui ne sont que quatre sur la Charente à traiter la divine volaille. Trois autres devraient les rejoindre sous peu, attirés par les promesses d’avenir, tandis qu’une autre filière locale commence à avoir quelques bonnes idées de duplication. Car après le Poulet de Barbezieux, qui a entendu parler du célèbre Veau de Chalais ?