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Viande : Unicor s’offre un atelier de découpe

La coopérative aveyronnaise Unicor investit 3,15 ME dans un atelier de découpe de 2 000 m2 à Rodez 

« Une des limites actuelles de notre abattoir est de ne pas avoir d’atelier de découpe, ce qui nous oblige à nous cantonner à une activité de cheville, explique Yves Bioulac, directeur général d’Unicor, à Rodez. Nous avons donc décidé, il y a 18 mois, de prendre le virage. » Cet outil va apporter à l’entreprise une activité supplémentaire et permettre à la filière aveyronnaise de se développer.

À l’origine, le projet concernait uniquement la commercialisation de veaux d’Aveyron et du Ségala, alors assuré par la société Saveurs. Reprise en octobre 2001 par Arcadie Distribution Sud-Ouest (ADSO), filiale d’Unicor, Saveurs avait en charge la découpe et le conditionnement du veau, en frais et en surgelé, ses principaux clients pour les produits surgelés étant Picard et Aldis-Metro. Finalement le futur outil concernera, en plus des veaux d’Aveyron, pour 50 %, du bœuf (25 %) et de l’agneau (25 %). La filière agneau d’Unicor compte notamment deux démarches qualité : le Label Rouge Agneau fermier du Pays d’Oc et la CCP Prince Agneau, pour les bêtes issues des troupeaux laitiers du rayon de Roquefort.

La coopérative investit ainsi 3,15 millions d’euros dans un atelier de 2 000 m2 (dont 700 m2 de bureaux) qui sera géré par ADSO. Les travaux ont démarré et le site devrait être opérationnel en juillet. L’objectif d’Unicor, d’ici juillet 2005, est de sortir 50 tonnes de produits finis par semaine, soit 2 500 tonnes par an. « Cet objectif sera atteint en travaillant 8 heures par jour, mais il peut facilement être doublé, s’il le fallait, en passant en 2 fois 7 heures ou en 2 fois 8 heures», indique Yves Bioulac. Trois conditionnements seront développés : le PAD traditionnel (muscles sous vide prêts à découper), les UVC en barquettes (unités de vente client) et le surgelé pour 50 % de la production.

L’atelier fera travailler 30 personnes, soit 15 transférées de l’ancienne usine Saveurs et 15 nouvellement embauchées. Les anciens locaux de Saveurs, à Rodez, devraient, pour leur part, être rasés.

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