Viande et poisson : de « gros progrès » mais l’Etat reste vigilant
Le ministre de la Consommation, Benoit Hamon, s’est félicité hier des « gros progrès » réalisés dans les filières viandes et poissons, un an après le scandale de la viande de cheval, même si, selon lui, la vigilance doit être maintenue. Depuis un an, « il y a eu de gros progrès. La France est sans doute l’un des pays d’Europe qui a le mieux contribué à assainir la qualité de l’alimentation » après le scandale de la viande de cheval, s’est félicité le ministre à l’occasion du bilan annuel de la DGCCRF. Selon Benoît Hamon, cette amélioration est due à une meilleure auto-régulation des acteurs du secteur, mais aussi à l’intensification des contrôles réalisés par les agents des fraudes. Les contrôles de loyauté (étiquetage des produits, origine, tromperie...) sur les produits carnés sont ainsi passés de 9 795 en 2012 à 13 606 en 2013, soit une augmentation de 39 %, a-t-il fait valoir. Sur les secteurs viandes et poissons, 996 établissements ont ainsi été contrôlés entre février et décembre 2013, indique la DGCCRF. Parmi eux, 22 % présentaient des non-conformités, notamment des inexactitudes ou tromperies dans la composition des produits, et des substitutions d’espèces. Ces manquements ont donné lieu à 35 procès-verbaux et 25 mesures de polices administratives.