Viande de veau : marché calme, ventes laborieuses
Gros bovins : Contrepartie de la moindre demande dans certaines grandes agglomérations, un courant d’affaire plus soutenu est observé dans les zones fréquentées par les estivants. Les volumes de vente se renforcent pour les produits de saison (pièces à griller, brochettes, élaborés...), permettant un léger relèvement des tarifs. La tendance est plus stable, voire sensiblement baissière pour les autres pièces. Au final, ces réajustements n’entraînent pas de changements sensibles à l’échelle de la carcasse. Et la morosité qui persiste sur le marché de la viande continue de peser sur celui des gros bovins.
Veaux : Plus calme en été, le commerce de la viande de veau se montre particulièrement délicat cette année. Malgré les efforts consentis pour limiter l’offre en amont de la filière, les apports sur le marché couvrent largement la demande. Et si certaines pièces (escalopes, morceaux à griller) réussissent à s’écouler sans trop de difficultés, les ventes se révèlent dans l’ensemble laborieuses.
Ovins : Transfert progressif de la demande vers les zones de villégiature, météo mitigée et approche de la fin des soldes entraînent un manque de visibilité dans le commerce de la viande d’agneau. Face à une demande jugée correcte, sans plus, les apports sont suffisants à larges sur le marché. La concurrence entre origine pèse sur les prix. Un raffermissement des besoins est attendu pour la fin du Ramadan, qui pourrait permettre une meilleure résistance des tarifs fin juillet.