Viande de porc : des achats en berne
Porcelets : Le marché français tend à confirmer son retour à la fluidité, les retards d’enlèvement continuant à se résorber progressivement dans les élevages encore concernés. Les ventes sont plus rapides et les prix fermes.
Découpe : Les achats de viande fraîche de porc par les ménages français ont chuté de 5 % en cumul du 28 décembre 2015 au 17 avril 2016 par rapport à la même période un an plus tôt, selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel. Un effondrement toujours lié à l’absence d’amélioration des tonnages de longe, ceux-ci confirmant mois après mois leur plongeon pour une évolution annuelle de -6 % que les ventes des autres morceaux —plutôt stables (+0,4 %)— sont loin de compenser.
A noter que côté prix d’achat, l’heure est au raffermissement ; 7,08 euros le kilo pour la longe (+1,7 %) et 5,97 euros le kilo pour le reste de la gamme (+4 %). Des évolutions à relier en partie à la diminution des opérations promotionnelles.