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Viande : Charal résiste à la déprime

L’industriel Charal a annoncé hier une hausse de son volume d’activité 2008, atteignant +3 % en frais et +5 % en surgelés. Des chiffres qui contrastent avec la morosité ambiante. Le marché des viandes crues, hors élaborées, régresse en effet de -3,4 % en volume. Celui des viandes surgelées garde un certain dynamisme, à +3 %, mais là encore la marque fait mieux. « Charal essaie de se mettre à la place du consommateur. Sa typologie est multiple. A chaque profil de consommateur doit correspondre des types de produits », a expliqué en conférence de presse le directeur général Jean Chavel.

L’attention du fabricant sera portée en 2009 sur les « non cuisiniers ». En surgelés, la gamme de snacks va être étendue, avec le lancement en mars de Maxi Cheese, riche en viande, sauce et fromage. Les plats Minut' seront complétés par des recettes de bœuf bolognaise et chili con carne. Autre innovation, des légumes farcis arrivent en ce moment dans les rayons, plus modernes par rapport à la précédente version.

Bilan carbone

Bien qu’échappant à la déprime, Charal perçoit des tensions sur le pouvoir d’achat. Ses bons de réduction différée de 0,50 euro en viandes piécées Hebdopack ont rencontré un gros succès au premier semestre 2008, avec un taux de remontée de 20 % (contre 8 % habituellement). Des opérations similaires sont annoncées au début de l’année prochaine pour les steaks hachés et les viandes piécées. Sur le plan de la qualité, l’entreprise met en avant ses contrôles permanents. Elle effectue 50 points de contrôles quotidiens sur un process, 200 000 analyses par an, 2 700 audits internes et externes annuels. Ses 9 sites sont certifiés Iso 9001, 5 d’entre eux étant aussi IFS, auxquels s’ajoutera bientôt l’usine d’Egletons, puis celle de La Châtaigneraie en 2009/10.

En matière d’environnement, Charal travaille sur la réduction du poids de ses emballages, facilite le tri sélectif pour le consommateur. L’adoption de Mirabella se traduit par l’économie de 2 500 palettes et de 80 camions. Un bilan carbone est par ailleurs lancé sur la totalité de l’entreprise, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

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