Viande bovine : baisse des importations
Gros bovins : Sur le marché de la viande, la demande manque de tonus. Du fait des vacances scolaires et de la météo printanière, les acheteurs ont moins besoin d’avants, or l’offre est assez large. Les prix sont donc tirés vers le bas. En arrières, le marché est plus équilibré et les cours sont reconduits.
A noter, sur les deux premiers mois de l’année, FranceAgriMer indique que les importations françaises de viande bovine fraîche ont reculé de 11 % en volume (et de 9 % en valeur). Nos achats ont augmenté en provenance du Royaume-Uni (+36 %) et de la Pologne (+28 %), mais ils ont reculé auprès de nos principaux fournisseurs, les Pays-Bas (-4,6 %), l’Allemagne (-24,5 %) ainsi que la Belgique (-8,7 %).
Veaux : Le marché de la viande de veau subit les températures estivales. La consommation est ralentie. Les opérateurs font des concessions tarifaires. Les opérateurs n’attendent pas d’amélioration dans les jours qui viennent, jusqu’aux opérations promotionnelles de la Pentecôte, le mois prochain.
Ovins : Peu d’évolution sur le marché des agneaux français qui reste régulier. A une demande modérée répond une offre limitée. Les prix oscillent entre stabilité et légers réajustements liés aux différences de qualité sur les marchés en vif.
V.P.