Veau de boucherie : marché terne
Gros bovins : Modestie des apports, abondance de l’herbe dans différentes régions, et sensible amélioration de la tendance en bovin de boucherie facilitent les placements en bovin maigre cette semaine. Si des plus-values sont relevées sur certains marchés, les acheteurs restent toutefois prudents. Les ventes sont délicates pour les marchandises de qualité ordinaire à inférieure, pénalisées par les incertitudes qui persistent sur le commerce et les niveaux de prix —relativement peu soutenus—des animaux finis.
En broutard, le ralentissement du commerce à l’export, notamment vers les pays du sud de l’Europe, entraîne quelques difficultés. Mais les effectifs présentés s’avèrent dans l’ensemble équilibrés avec la demande du moment. Les tarifs s’ajustent, en conséquence, dans des fourchettes peu évolutives.
Veaux : Sans surprise en ce début de mois d’août, les tarifs des veaux de boucherie évoluent peu. Le commerce reste difficile. Si les effectifs sont mesurés, ils couvrent aisément, voire largement les besoins en abattoirs. Une tendance qui se retrouve plus en aval dans les ventes de découpes, y compris pour les produits de saison, pénalisés par la météo changeante. Les professionnels n’attendent pas de regain d’animation de l’activité avant le 15 août, où un petit réveil des commandes —en prévision de la rentrée— pourrait redonner des couleurs au marché.
Ovins : Manquant déjà d’euphorie au début de l’été, les ventes de viande d’agneau sont désormais jugées peu satisfaisantes à décevantes selon certains professionnels. En cause, une météo souvent maussade, peu propice aux grillades notamment, et une demande prudente sur les tarifs de la part des estivants. Dans ce contexte, les prix oscillent entre difficile maintien et ajustements à la baisse.