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Union Set va s'appuyer sur Agrial

Agrial (Caen, Calvados) et Union Set (Le Mans, Sarthe) ont annoncé vendredi « une alliance stratégique et économique globale et durable », dont « les plans de convergence (...) seront mis en œuvre opérationnelle dès juillet 2007 ». Ils pourraient constituer un holding de tête dans lequel ils placeraient leurs activités communes.

Les deux groupes, par ailleurs coactionnaires de Socopa ont fait le choix des fiançailles pour massifier leurs filières. Agrial « cherchait à consolider son agrofourniture, sa collecte de céréales et ses productions animales », selon Michel Oriac, porte-parole d'Agrial. Leur taille diffère nettement. Agrial a réalisé en 2006 un CA de 1,520 milliard d'euros - dont les légumes (marque Florette) à 35 %, la boisson pour 10 %, le reste entre l'agrofourniture et les productions animales ; Union Set représente 363 millions d'euros, « à 50-50 entre le végétal et l'animal », précise Arnaud Degoulet, président.

En fait, l'intérêt de l'un pour l'autre relève avant tout de la géographie et du complément d'activités. Agrial intervient à l'est de la Bretagne, sur toute la Basse-Normandie et jusqu'au nord de la Vienne. Union Set s'inscrit surtout dans la Sarthe et l'Indre-et-Loire.

En nutrition animale, Agrial manque de capacités industrielles dont dispose Union Set, laquelle fabrique actuellement 180 000 tonnes d'aliments du bétail dans une usine qui a déjà tourné à 250 000 t. En végétal, les deux partenaires envisagent de constituer une plate-forme d'achats en agrofourniture.

Dans un second temps, « des synergies peuvent être trouvées dans l'organisation des services aux productions animales (NDLR porcs, bovins, volailles) », précise Arnaud Degoulet, élu en décembre dernier à la tête du groupe coopératif. A entendre ce dernier, ce rapprochement est une formidable bouffée d'oxygène pour Union Set.

En effet, cette coopérative née de l'union entre CADS (Sarthe) et CAT (Indre-et-Loire) - fusion effective en 2001- connaît des difficultés chroniques à cause de la crise de la volaille (Union Set a claqué la porte de Gastronome, il y a deux ans), et la baisse des ventes en produits végétaux. « L'avenir de la coopérative était menacé à moyen terme », reconnaît Arnaud Degoulet.

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