Une « solution globale » recherchée pour Doux
Régis Valliot, administrateur judiciaire de Doux, recherche une « solution de reprise globale et coordonnée avec l’ensemble des acteurs de la filière, sous l’égide des pouvoirs publics ». Celle-ci serait trouvée avant la fin juillet. Vendredi soir, il jugeait la trésorerie trop difficile pour prolonger davantage la période d’observation ouverte le 1er juin. Plusieurs industriels se montrent intéressés par une reprise, selon l’administrateur. Cependant, Charles Doux, président et actionnaire majoritaire de Doux (35% avec ses fils), s’est déclaré « prêt à ouvrir le capital pour assurer l’intégralité du groupe » dans un entretien accordé au Journal du Dimanche publié hier. Le plan de cession global est une « décision conservatoire », précise le groupe dans un communiqué. Elle est « destinée à sauvegarder le Groupe si la période d’observation ne peut être financée sur une durée suffisante ». Le groupe attend des pouvoirs publics une intervention pour débloquer des fonds retenus chez Natixis. Pour l’administrateur judiciaire, la solution de reprise « devra maintenir les activités, sauvegarder un maximum d’emplois et apurer le passif dans les meilleures proportions possibles ». Une solution envisagée serait que les candidats se rassemblent dans un consortium.