Un faible argument commercial
L’affichage chez les détaillants d’indices carbone a un intérêt essentiellement pédagogique ; ce fait est apparu à la table ronde des journées Agrovif où s’exprimaient Thomas Pocher, initiateur de l’expérience dans deux de ses magasins E. Leclerc dans le Nord, et Jean-François Feillet, directeur du développement durable chez Meralliance, précurseur de l’établissement des indices carbone des marques de distributeurs E. Leclerc et Casino. L’adhérent Leclerc a opté pour des calculs génériques, qui ont un coût limité. Ils n’ont pas d’impact sur les prix, ni d’effet manifeste sur les comportements d’achat, a-t-il constaté.
Cet affichage ne permet pas de constater les progrès des entreprises, mais il surmonte la difficulté technique d’établir à grande échelle des références pointues.
Mesurer ses émissions de CO2 permettrait à l’industriel de cibler des sources d’économies.