Un « comité d’éthique » pour rassurer
La gouvernance unique entre Coop de France et InVivo n’est pas « le mariage de la carpe et du lapin », ont dit les initiateurs du projet dans les réunions régionales de ces derniers mois. Les deux organisations conservent leurs attributions spécifiques sous une même gouvernance qui « donne la primauté politique à Coop de France et la primauté opérationnelle à InVivo », comme l’a répété à la presse Philippe Mangin.
Les risques de conflits d’intérêt et d’uniformisation ont été soulevés.
Les Cuma (coopératives d’utilisation de matériel agricole) craignaient que « le projet de la coopération agricole dépasse la seule structuration économique des filières ». Le président promet pour la rentrée un comité d’éthique extérieur à la gouvernance constitué de « 4 à 6 personnes incontestées », qui pourra être saisi par les coopératives et qui fera plusieurs rapports par an.