Un avantage par rapport à l’import ?

Sikig utilisera trois logos stylisés pour représenter les indicateurs qui seront mis en avant sur ses barquettes de kiwis. Les nouvelles étiquettes porteront aussi un flashcode pour accéder à davantage d’informations. À terme, l’affichage environnemental, s’il est bien perçu et compris par le consommateur, pourra être un atout pour les producteurs français, notamment spécialisés en fruits et légumes. Lorsqu’on pourra comparer les indicateurs des produits importés, il y a des chances que le bilan carbone joue en faveur de la production locale ! En revanche, cela peut représenter aujourd’hui un risque, puisqu’il n’y aura, dans un premier temps, pas d’élément de comparaison entre produits équivalents. Il faut aussi noter que les metteurs en marché de fruits et légumes commercialisent souvent des produits français en saison et importés en contre-saison. Adopteront-ils dès lors l’affichage carbone pour toutes les références venues de l’hémisphère sud ? « Faire venir un kilo de kiwis en bateau de Nouvelle-Zélande consomme moins de CO2 que de le transporter en camion depuis le port d’Anvers », souligne toutefois Julien Pédelucq. Dans le calcul des indicateurs, nous ne sommes pas au bout de nos surprises !