Terrena un nouveau modèle économique ?
Malgré quelques petits nuages, un marché difficile pour le lapin, les viandes bovines et porcines, le groupe coopératif Terrena affiche des résultats satisfaisants pour 2007. Le chiffre d’affaires progresse de 8 % par rapport à 2006, pour atteindre 3,3 milliards d’euros avec un résultat d’exploitation en progression de 10,9 millions d’euros soit au total 27,6 millions d’euros, a-t-il annoncé lundi 5 mai. Ces évolutions s’expliquent principalement par les hausses du prix des céréales et du lait. Le redressement de la filière volaille n’a pas été non plus sans impact positif pour le groupe. Le résultat net pour cette branche s’établit à 5 millions d’euros.
Hubert Garaud, président, s’est adressé à la presse en affichant de grandes ambitions : « La reprise des activités volailles fraîches d’Unicopa nous conforte dans le modèle économique que nous souhaitons développer. A travers ce projet nous établissons un nouveau partenariat avec l’émergence de spécialistes par métier avec un leader clairement identifié et reconnu, a-t-il indiqué. Il n’est plus question de se regrouper entre structures régionales consensuelles mais complexes. En se basant sur un maillage territorial agricole dense, nous sommes capables de mutualiser l’offre auprès des agriculteurs. Il en est de même avec la nouvelle centrale d’achat en agrofourniture Catelys Cavac, Cea, Eolys, Even, et Terrena récemment crée où les échanges de savoir-faire seront fortement encouragés. »
Faire évoluer Laïta
Face à un contexte économique en pleine mutation et les récents regroupements dans la filière lait, Alain Guillemin, nouveau directeur de Terrena, a réitéré la volonté du groupe de faire évoluer la structure de commercialisation Laïta Coopagri Bretagne, Even et Terrena en une véritable entreprise « avant la fin du printemps » afin d’être armé contre la concurrence européenne et mondiale. Un appel est également lancé par le groupe pour faire émerger une filière porcine Grand Ouest, des discussions ayant lieu avec Arca et Cooperl. Enfin Terrena se lance le défi d’une production écologiquement intensive.