Sud-Ouest : trois coops créent Arterris
Toutes trois présentes sur la même zone géographique, à la croisée de Midi-Pyrénées et du Languedoc-Roussillon, les coopératives Toulousaine de Céréales, Audecoop et Groupe coopératif occitan (GCO) ont proposé à leurs adhérents de fusionner au sein d’un seul et même groupe coopératif régional, Arterris. Réunis lors de trois assemblées générales extraordinaires, les 16, 17 et 18 décembre, ceux-ci ont largement voté en faveur de cette union. Arterris réunira 15 000 producteurs porteurs de parts et réalisera un chiffre d’affaires de 600 M€. Elle regroupera 300 000 ha de cultures, dont 220 000 ha de céréales et oléo-protéagineux, ce qui la placera en leader dans ce secteur sur le plan régional. Elle deviendra aussi le premier producteur français de blé dur, de tournesol et de sorgho, et le premier multiplicateur français de semences avec 15 000 ha, toutes espèces confondues. Les trois coopératives sont présentes dans les secteurs de la vigne, de l’élevage (ovin, volailles, lapins, palmipèdes…), du haricot blanc, de l’agriculture bio… et développent des activités en faveur de l’environnement et du développement durable.
Deux pôles d’activité
L’organisation d’Arterris s’articulera autour de deux pôles, « grandes cultures » d’une part, domicilié à Toulouse, et « filières », d’autre part, regroupant les activités semences, nutrition et productions animales (dont 145 000 t d’aliment pour bétail) et cultures pérennes, implanté à Bram (Aude). Quant au siège social du groupe, il a été fixé à Castelnaudary (Aude). C’est Jean-François Renoux, président de la Toulousaine de Céréales, qui prend la tête de cette union, secondé par Jean-François Gleizes (GCO) et Régis Serres (Audecoop), présidents délégués. « Nous avons décidé d’unir nos forces pour conforter nos positions et atteindre une taille critique permettant la création de valeur, indique Jean-François Renoux. La mise en commun de nos moyens renforcera nos capacités d’investissement et d’innovation. La création de cette nouvelle coopérative régionale est aussi une réponse au nouveau contexte international où la concurrence est toujours plus vive ».