« Stabiliser les prix c’est bien, développer c’est mieux »
La Commission internationale des industries agricoles et alimentaires (CIIA), organisation intergouvernementale dont le siège est à Paris, a diffusé un communiqué à des centaines de journalistes dans le monde, signalant que la réduction de la volatilité des prix agricoles ne sera pas suffisante pour relancer l’investissement dans la production agricole et alimentaire. Celle-ci « doit être accompagnée de politiques ambitieuses de développement pour répondre à terme simultanément aux besoins en énergies renouvelables et aux exigences de la sécurité alimentaire ». Cette communication s’inscrit dans la perspective de la prochaine réunion du G20, qui doit traiter en priorité de la régulation des prix internationaux des matières premières. Elle fait suite au séminaire organisé la semaine passée sur la question par le ministère des Affaires étrangères et l’Association française de développement. En tant qu’organisme de réflexion économique, la CIIA présente trois considérations : la brutalité des variations est accentuée par des stocks réduits et la faible élasticité des prix ; la réduction de la volatilité « impose le recours à des outils de lissage qui impliquent des interventions interprofessionnelles et/ou publiques »; le stockage est « l’outil de maîtrise par excellence » de l’incertitude sur l’évolution des prix.