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Soufflet lancera en 2010 la plus grande malterie d'Europe

Le premier collecteur de céréales en France devrait inaugurer un outil de 165 000 tonnes qui offrira de nouveaux débouchés aux agriculteurs locaux.

Le groupe Soufflet a inauguré, le 6 novembre, à Fontaine-Mâcon, près de Nogent sur Seine dans l'Aube, une plate-forme de stockage et de distribution de produits phytosanitaires et de semences. Ce nouvel équipement, qui s'étend sur 7000 m 2 et qui a coûté 7,4 millions d'euros à l'entreprise, est implanté en pleine campagne. Mais le groupe a surtout précisé à cette occasion les contours de la mise en service début 2010, de la plus grande malterie d'Europe à Nogent-sur-Seine. D'une capacité de 165 000 tonnes, sa production s'ajoutera à celle de l'unité existante dont la production atteint 71 000 tonnes. Investissement : 100 millions d'euros et un débouché supplémentaire de 200 000 tonnes d'orge pour les agriculteurs. Dans ce cadre, le groupe a programmé de nouvelles cellules de stockage et d'expédition du malt de 18 000 tonnes.

Installé sur la Seine, ce nouvel équipement devrait faciliter l'acheminement du malt vers le port de Rouen. Surtout, le jour où la Seine sera aménagée pour accueillir des péniches et des barges de grande dimension. Ce grand projet, « la Seine à grand gabarit » encore dans les cartons, est néanmoins bien avancé. Un rapport en ce sens devrait être remis prochainement au secrétaire d'Etat au transport, Dominique Bussereau. En effet, la capacité d'expédition des marchandises devrait passer de 400 000 tonnes/an actuellement à 1,5 million de tonnes quand les aménagements seront réalisés.

Centre de recherche

Les évolutions des besoins agro-alimentaires et en matière d'utilisation des ressources à des fins non alimentaires ont conduit le groupe Soufflet à créer une activité de recherche développement sur la fermentation. « Nous sommes déjà dans la fermentation avec le malt. Nous avons un réel savoir-faire qui nous permet d'aller plus loin », souligne Jean-Michel Soufflet, président du directoire. Le programme appelé Osiris bénéficie d'un soutien du groupe portant sur 100 millions d'euros pendant sept ans et devrait associer une soixantaine de chercheurs en vitesse de croisière. Il comprend plusieurs volets : l'un, déjà opérationnel, porte sur la fabrication d'un complément alimentaire pour aliment volaille, de façon à améliorer la digestibilité des céréales. L'autre vise le même objectif pour les aliments bovins. Autre thème de recherche, l'amélioration de la digestibilité du colza, produit en France en abondance pour remplacer le soja importé. Enfin, un autre sujet de recherche, porte sur l'efficacité de l'activité des enzymes dans la fabrication d'éthanol.

Seule ombre au tableau, le groupe n'a pas concrétisé les ambitions qu'il avait en matière d'éthanol. Le projet d'une usine de bio éthanol à Nogent sur Seine est actuellement en « stand by ». En raison des oppositions locales mais aussi du manque d'engagement durable de la part des pouvoirs publics.

Rédaction Réussir

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