Sophie Jayet
« Contrairement à ce qui a pu être dit concernant les conditions de transfert en Pologne, Unilever garantit pendant les trois premières années un salaire compris entre 90 % et 110 % du salaire français ». La direction d’Unilever France s’est défendue cette semaine de jouer au dumping social avec ses salariés par la voix de Sophie Jayet, porte-parole du groupe. Annoncée début juin, la fermeture de l’unité de recherche du site Knorr de Duppigheim (Bas-Rhin) et sa délocalisation en Pologne a suscité une levée de boucliers de la part des syndicats qui ont dénoncé « une délocalisation aux conditions salariales polonaises ». Pour la direction d’Unilever France, la « priorité aujourd’hui est de trouver un avenir professionnel adapté à chacune des trente personnes concernées (…) par cette réorganisation », a ajouté Sophie Jayet.