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Sodine envisage d’investir 10 millions d’euros dans un site de ponte

Pour répondre aux futures normes européennes, la filiale marnaise du groupe Appro prévoit de construire un nouveau site à Prosnes.

Alors que l’échéance de 2012 approche avec l’entrée en vigueur des nouvelles normes pour l’élevage des poules pondeuses, Sodine (filiale du groupe Appro, spécialisée dans la production, le conditionnement et la distribution d’œufs coquilles, basée à Sommepy-Tahure dans la Marne) projette de construire un nouveau site de minivolières à Prosnes, près de Reims. Déjà deux ans qu’Olivier Flambert, le PDG de l’entreprise, planche sur le sujet. Débutées il y a un an, les démarches administratives prennent plus de temps que prévu. Si l’enquête environnementale a été favorable, le projet est aujourd’hui freiné par la demande d’un diagnostic archéologique sur le site de Prosnes. Trouver les financements s’avère également ardu. « La difficulté c’est la taille du projet. Nous avons mis 25 ans pour arriver à notre effectif actuel (soit 600 000 poules produisant 200 millions d’œufs par an). En 3 ans, on doit refaire la même chose, soit un investissement de 10 millions d’euros », souligne Olivier Flambert. Un montant très important au vu des 17 millions d’euros de chiffre d’affaires réalisés par Sodine en 2009 via la vente d’œufs coquilles sous MDD et sous la marque Lustucru. Point positif pour le dirigeant : « L’œuf est un produit basique, plutôt en vogue en ce moment. Les marchés sont corrects (NDLR : pour l’œuf coquille) ». Si le projet de nouveau site de ponte prend l’eau, Sodine devra envisager d’ici l’été de réaménager ses quatre sites existants. Une position « jugée à court terme » par Olivier Flambert qui préférerait voir se concrétiser « un projet pour 15-20 ans ». En parallèle, Sodine développe son activité œuf bio et œuf plein air en partenariat avec des producteurs locaux. Le PDG lance d’ailleurs un appel pour le développement d’élevages de plein air dans une région principalement céréalière. « Les œufs plein air pèsent 25 % des ventes en GMS aujourd’hui. Je pense que ça va monter jusqu’à 35 % », estime-t-il.

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