Signes de qualité : la CCP, suite mais pas fin
Les consultations des professionnels et autres organismes habilités concernant la certification de conformité produit continuent (LM du 8 février). Une chose paraît sûre aujourd’hui, l’État souhaite se désengager de ce signe de qualité. Difficile de rayer d’un coup de plume 15 ans d’existence au service d’environ 400 entreprises et cela avec le compte à rebours de la future loi d’orientation agricole.
La certification ne sera plus un signe de qualité officiel, cela paraît acté. Elle resterait une certification mais gérée différemment à la fois dans son contenu mais aussi dans sa gestion. Le SQUALPI pourrait devenir l’organisme de tutelle. Il est rattaché au ministère des Finances et de l’Industrie. « Le Squalpi est chargé de la promotion de la qualité dans les entreprises, de la normalisation et de son utilisation dans la réglementation, de la certification, des essais ainsi que de la propriété industrielle ». Le Squalpi a pour mission de promouvoir la qualité, d’inciter les entreprises à mettre en place des démarchesqualité/environnement/ sécurité, dans une perspective de développement durable et à s’engager sur la voie de la certification. Une sorte de chambre de référencement des cahiers des charges. Parmi les souhaits des Pouvoirs Publics, « simplification » était aussi un mot directeur. Ceci semble être chose faite puisque les cahiers des charges ou référentiels seraient simplifiés aux environs de 5 pages et seraient contrôlés par un organisme tiers. Le Squalpi aurait entre autres pour mission de surveiller les mentions valorisantes paraissant sur les étiquetages. Affaire à suivre, mais dont le dénouement pourrait être proche car le calendrier de la LOA suppose un bouclage aux alentours de fin février.