Semaine volcanique à Coop de France
Le conseil d’administration de Cop de France a été très agité, jeudi dernier. Son volontariste président, Philippe Mangin, a certes obtenu un vote de confiance (à 27 voix contre 5) sur la poursuite du projet de fédération des organisations coopératives, qui paraît aller dans le sens de l’histoire. Mais ce ne fut pas sans quelques échanges de noms d’oiseaux et quelques concessions. La veille, les organisations « dissidentes» s’étaient réunies afin d’exprimer leurs exigences sur les conditions de la poursuite de la fusion, qui traîne depuis décembre 2003. Les dissidents comme les associés de la première heure ont notamment tiqué sur le trou financier qu’aurait creusé la nouvelle organisation et obtenu la tête de son directeur Alain Chalandon. Départ forcé présenté -sans rire- comme l’aspiration à une « nouvelle orientation professionnelle ». Philippe Mangin fait face avec sang froid et promet que l’Union des cinq organisations se fera au 1er janvier. Mais reconnaît que l’union des organisations coopératives manque d’un symbole fort : la réunion sous un même toit. Coop de France serait sur la piste d’un immeuble, Porte Maillot à Paris. Le jeu de pistes est ouvert.
Par ailleurs, on a appris le départ de la directrice déléguée de Coop de France, Catherine Lion. Elle rejoint Groupama.
