Aller au contenu principal

Seigneurie développe le frais-emballé

Connue des rayons traditionnels des GMS du Sud-Ouest, la PME familiale investit aujourd’hui le LS.

Créée en 1970 à Toulouse, où elle n’était encore qu’un fond de commerce, l’entreprise Seigneurie a connu un constant développement qui l’a amenée, en 1995, à investir 1 MEUR dans un atelier de fabrication neuf de 1 500 m2 à Fonsorbes, à l’ouest de la Ville rose. Sept ans après, elle consacrait à nouveau 230 000 EUR à un agrandissement de 200 m2 pour l’installation de séchoirs. Aujourd’hui, c’est une nouvelle machine à operculage automatique en continu qu’elle vient d’acquérir, afin de pouvoir lancer une gamme de produits frais-emballés pour le rayon frais libre-service. « Jusqu’à maintenant, nos produits étaient vendus à la coupe, au rayon charcuterie traditionnel, rayon pour lequel nous venons d’ailleurs de lancer un pâté au piment d’Espelette, présenté dans un plat en forme de piment, et une mousse de canard aux pruneaux,indique Gilbert Seigneurie, pdg de la PME. Nous serons désormais aussi au rayon LS.» Cette évolution, qui se traduit par le lancement d’une vingtaine de références en frais-emballé, permet également à l’entreprise d’affirmer plus visiblement sa marque, qui apparaît désormais sur ses emballages individuels.

Spécialiste de la saucisse de foie, Seigneurie développe de préférence des produits régionaux, comme “le Garonnais”, un pâté à l’ancienne dont elle a déposé la marque. Elle propose également les “grignot’sec”, petites saucisses sèches pour le marché du snacking.

L’entreprise produit 700 tonnes de produits par an 31% de produits cuits cuisinés, 28 % de salaisons sèches, 22% de saucisserie, 19% de pâtés., fabriqués à partir de porcs achetés en France (Fipso, Socopa) et à Gérone (Espagne). Elle en vend 46% auprès des grossistes, 44% en GMS (grand Sud-Ouest et Paris) et 10% auprès de détaillants. Elle exporte également un peu en Suède, via une entreprise de Rungis. La SA à 100% familiale a réalisé 3,2 MEUR de CA en 2003.

Les plus lus

Œufs : le bond des importations européennes vient d’Ukraine, mais aussi de Turquie

L’évolution des prix des œufs français, au 19 décembre 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois par…

drapeau turc
Bovins : la Turquie continue sa décapitalisation, l’Europe en profite peu

Alors que les abattages de bovins continuent de progresser en Turquie faute de rentabilité de l’élevage allaitant et laitier,…

Gilles Huttepain, Vice-président de l'interprofession Anvol
Le poulet chinois s’impose en Europe, la volaille française alerte

La filière poulet française s’inquiète d’un afflux inédit en provenance de Chine, qui dégage ses surplus de filets de poulet…

douanier chinois devant un ordinateur
Viande bovine : la Chine enquête toujours sur ses importations et pourrait les limiter

Les résultats de l’enquête chinoise sur les perturbations de son marché intérieur de la viande bovine par les importations ne…

poules rousses en cage dans un élevage
Interdiction des poules en cage : « c’est le bon moment pour agir »

Des députés français demandent la Commission européenne d’inscrire l’interdiction de l’élevage de poules pondeuses en cage…

Les prix des œufs arrêtent leur progression en Europe avant les fêtes

L’évolution des prix des œufs français, au 12 décembre 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio