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Seafoodexport sécurise ses approvisionnements et vise la France

Spécialisée dans l’exportation de produits de la mer surgelés, la PME aborde l’année avec optimisme après une période de restructuration et des investissements en amont.
«Dès fin 2008, nous avons serré les boulons. Après avoir assaini et restructuré l’entreprise (NDLR : recours au chômage partiel, baisse des charges de 20 %), nous sommes confiants pour 2010 », avance David Sussmann, président de Seafoodexport, PME installée à Marseille, spécialisée dans les produits de la mer surgelés. Après des années de forte croissance, l’entreprise a vu son chiffre d’affaires reculer de 54 à 49 millions d’euros entre 2008 et 2009. « En 2010, nous espérons repasser à 55 millions d’euros », poursuit le chef d’entreprise. En quelques années, Seafoodexport d’abord spécialisée dans le commerce de pélagiques (sardine, maquereau, hareng), a diversifié son activité et investi à l’amont. Après avoir acquis une première usine de filetage au Québec, la PME s’est implantée à Terre-Neuve puis en Norvège. Elle a aussi développé des partenariats exclusifs avec un opérateur allemand par exemple pour commercialiser des sushi surgelés et frais (à partir de cette année). « En 2008, nous avons pris des parts dans de grosses usines de transformation de pélagiques et un armement de trois bateaux au Maroc (pour un quota de 60 000 t) », poursuit-il. L’objectif de ces acquisitions : sécuriser les approvisionnements, mieux inspecter les matières premières et s’assurer des marges sur un marché très volatil. Seafoodexport envisage, depuis quelques mois, de prendre des participations dans des fermes d’aquaculture au Canada (saumon et huître) ou encore d’investir dans une unité de séchage de morues en Norvège. David Sussmann a aussi embauché deux personnes pour renforcer sa présence sur le marché français, qui pèse aujourd’hui 20 % dans son chiffre d’affaires (contre 25 % vers l’Europe de l’Est et les Balkans, 25 % vers l’Asie, 10 % vers les Caraïbes…). « Le marché français est stable et les GMS restent fidèles aux PME », argumente David Sussmann, qui sera présent au salon MDD, les 30 et 31 mars prochains.

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