Salon international de l’Agriculture : les communicants s’activent
Les professionnels de la communication agricole s’activent pour préparer le prochain salon international de l’Agriculture, qui aura lieu du 25 février au 5 mars prochain à Paris. Cette mobilisation est compréhensible : le SIA rencontre un succès croissant, au point de déborder parfois les organisateurs. Après des années de hausse, la fréquentation a exceptionnellement baissé de 10 % l’année dernière (630 000 entrées quand même), en raison des intempéries ayant secoué la France à cette période. Les observateurs suggèrent que, cette année encore, la fréquentation pourrait être modérée, la manifestation se déroulant après les vacances scolaires de février.
Les organisateurs, qui présenteront les grands axes du salon le 15 février prochain, insistent d’ailleurs dans leur communication sur la vocation du SIA d’être d’abord un « carrefour d’affaires et d’échanges entre professionnels et acteurs du monde agricole ». Le salon abrite, rappelons-le, deux manifestations exclusivement professionnelles : Farmexpo, le salon des professionnels de l’élevage (du 27 février au 2 mars) et le salon du fromage et des produits laitiers. Sont notamment prévus cette année un colloque sur « les atouts de la génétique française face aux enjeux de la filière porcine » et un «séminaire international sur l’agriculture biologique» organisé par l’Agence bio.
Le coût et le rapport coût-contact
Les filières agricoles ne relâcheront pas leurs efforts pour autant afin de conquérir les nombreuses familles qui arpentent le salon. Pour la troisième année consécutive, Interbev et le CIV seront ainsi réunis sur l’immense espace Planète viande (près de 1500 m2). Les animations du stand seront particulièrement tournées vers l’éducation des enfants. Les professions laitières, rassemblées sous la bannière du Cidil, profiteront de l’occasion pour promouvoir les métiers du lait et attirer les vocations. Quant aux céréaliers, ils tenteront de convaincre le grand public de l’utilité des cultures céréalières, en leur présentant la large gamme d’applications encore méconnues, notamment non-alimentaires. Ces immenses espaces thématiques coûtent évidemment fort chers aux professions agricoles. Les communicants leur répondent en général qu’au rapport coût/contact, le SIA n’est pas trop cher payé !