Salers et Aubrac boudées à Rungis
En visite à Rungis, le président du conseil général et député du Cantal Vincent Descoeur a été déçu de constater le peu d’engouement pour les races bovines du Massif central chez les grossistes du Min. L’un d’entre eux, des établissements Deplanche-Lauberye, a plutôt vanté les mérites de la filière vendéenne, raconte l’hebdomadaire L’Union du Cantal. Quant à la salers, la réponse du grossiste sous forme d’onomatopée — « ouh ! » — est sans appel : comme l’aubrac, « trop chère pour ce qu'elle est ». Traduction : pas assez conformée pour un rendement en viande.