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Repris par Florac, Saint Mamet dévoile son nouveau cap


> Florac a racheté Saint Mamet auprès de Conserves France, qui conserve son activité légumes (ici à Tarascon). Le groupe prévoir d'investir 15 M€ dans son usine de Vauvert, selon le président de Saint Mamet Matthieu Lambeaux.
Matthieu Lambeaux, nouveau président de Saint Mamet, a présenté sa stratégie pour redynamiser la marque des fruits en conserve et redresser l'entreprise.

Repris par Florac début octobre, Saint Mamet affiche sa nouvelle stratégie. « Nous n'avons pas de dette, mais la situation financière est dans le rouge », indique Matthieu Lambeaux, le nouveau président de Saint Mamet, ancien président-directeur général Europe de Findus.

L'entreprise avance un Ebitda négatif de 500 000 euros et un résultat net estimé à - 4 millions d'euros, à juin 2015. Même si Florac se dit très intéressé pour se constituer une division agroalimentaire, via notamment des marques dans l'épicerie sucrée, la holding de la famille Meyer préfère se concentrer sur Saint Mamet pour le moment. « Je me donne douze mois pour retourner la boîte et être à l'équilibre fin 2016 », affirme Matthieu Lambeaux. Sa stratégie : retrouver de la valorisation, mettre en avant l'amont arboricole, lancer de multiples innovations et restructurer le site industriel de Vauvert (Gard). Un plan de 15 millions d'euros sur cinq ans a vu le jour pour moderniser l'usine.

Trente-six innovations pour 2016

Côté approvisionnements, Saint Mamet travaille avec la coopérative Conserve Gard, qui regroupe cent cinquante agriculteurs fournissant 20 000 tonnes de pêches, poires, coings et pommes, sur les 30 000 tonnes de fruits en morceaux fabriqués sur le site de Vauvert. La marque veut davantage communiquer sur ce volet, en apposant sur l'emballage la mention « fruits issus de l'agriculture durable », lorsque c'est le cas, et en affichant des photos des agriculteurs de la coopérative.

Douze mois pour retourner la boîte et être à l'équilibre fin 2016

” Les emballages ont d'ailleurs été revus, dans une stratégie de montée en gamme. Les conserves de pêches et poires mentionneront l'origine Provence-Languedoc-Roussillon et la récolte manuelle. Prévues pour mars 2016, elles seront vendues 15 % plus cher. Au niveau des innovations, Saint Mamet sortira trente-six nouveaux produits en 2016, dont une gamme d'ananas en bocaux de verre, « grand arôme du Costa Rica », des salades de fruits en coupelle pour le snacking, des berlingots de compote pour la grande distribution et des gourdes de compote façon pommes d'amour. « Nous visons une croissance de 20 % sur les fruits en morceaux », déclare le président de Saint Mamet.

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