Relations commerciales et réunionnite…
Créé par le ministre du Commerce et des PME Christian Jacob, le groupe de travail « commerce » a tenu sa première réunion, il y a peu, réunion principalement consacrée à la coopération commerciale. Partie prenante des discussions, l’Ania (association nationale des industries agroalimentaires) a recommandé la mise en place de plusieurs mesures, notamment la limitation dans le temps des contrats de coopération commerciale. Figurait aussi au nombre des propositions « le renforcement de la rationalité économique des contrats de coopération», pour éviter les rémunérations manifestement disproportionnées par rapport au service rendu. L’Ania réclame dans le même temps le renversement de la charge de la preuve de l’existence du service, qui devrait être prouvé par le distributeur, à la différence de la situation actuelle. Le hasard a voulu que dans sa lettre mensuelle, l’Ania révèle à la suite de ces propositions sur la coopération commerciale « l’entretien constructif » entre le président de l’association et Michel Edouard Leclerc. La discussion portait sur « les pratiques répétées de nombreux magasins Leclerc qui se mettent hors la loi en interprétant de manière non conforme l’accord du 17 juin et la loi Galland ».
A l’issue de ce rendez-vous, Michel Edouard Leclerc « s’est engagé à régler toutes les situations conflictuelles non justifiées avec son service juridique ». Les discussions sur la coopération commerciale et sur la grande distribution sont loin d’être terminées, en attendant celle prévue le 15 décembre à l’initiative de la DGCCRF, qui devrait réunir l’ensemble des acteurs du secteur. Lors de cette rencontre, sera abordée la très sensible question des tarifs, un sujet pris en tenaille entre la hausse du coût des matières premières et la promesse des accords Sarkozy d’une baisse des marges arrière d’un point en échange d’une « hausse modérée » des prix.