Reitzel lance sa propre marque avec Marc Veyrat
Connu pour son palmarès de cuisinier et reconnu grâce à son chapeau de feutrine noire, le chef savoyard Marc Veyrat, vient de mettre au point pour la société franco-suisse Reitzel, une gamme de 5 recettes de condiments avec de nouveaux accords d’herbes, d’épices et de plantes sauvages. Parmi les accords les plus surprenants : cornichons aigres-doux à la berce sauvage ou encore oignons borettana (variété italienne de gros calibre) aux baies de cassis. « Nous avons souhaité nous associer à Marc Veyrat pour créer une nouvelle offre créative et haut de gamme sur les marchés des condiments », explique Pierre Darmon, p-dg de l’entreprise. « Notre stratégie est de lancer notre propre marque Hugo Reitzel et de nous positionner d’emblée sur la niche de marché du luxe pour éviter la concurrence des géants comme Amora Maille ».
Créé en 1909 par Hugo Reitzel en Suisse romande, l’entreprise est aujourd’hui également présente en France. Son CA de 54 M_ se répartit équitablement avec 26 M_ pour l’Hexagone et 28 M_ pour l’Helvétie. En France Reitzel est essentiellement présent sous MDD en GMS (19 M_), en RHD (6 M_) et aussi auprès des industriels (1 M_). La société dispose de deux unités de production en France (110 personnes) et d’une en Suisse (130 salariés).
En cours de référencement, la direction du groupe se refuse à faire des pronostics quant aux volumes espérés pour cette nouvelle gamme. En revanche, les autres investissements du groupe laissent supposer un développement de taille. En effet, Reitzel a investi 2,5 M_ dans la création d’une unité de préparation de la matière première en Inde où la marque achète 80 % de ses volumes de cornichons. Opérationnelle en février prochain, cette usine qui devrait compter une équipe de 80 personnes, disposera d’une capacité de traitement (nettoyage, calibrage, mise en fûts) de 6 à 7000 tonnes par an. « Avec cette nouvelle unité, nous améliorerons la traçabilité, afin de répondre aux exigences de la grande distribution et à l’ouverture de certains marchés de l’UE et de la Russie», conclut Pierre Darmon.