Réforme imminente des cotations
D’ici quelques jours devrait entrer en vigueur la première étape de la réforme des cotations des viandes bovine et ovine. Cette évolution répond à une demande de la filière en vue d’améliorer un dispositif qui date de la fin des années 60. Les cotations gros bovins au stade entrée abattoir seront les premières à être modernisées. Quatre paramètres ont été pris en compte pour rénover les références nationales, à commencer par le redécoupage géographique des grandes régions de cotations : il y en aura quatre contre dix précédemment, autant de commissions de cotations disparaîtront. À terme, ces commissions n’auront plus qu’un rôle de contrôle et de révision, les abattoirs de plus de 5 000 gros bovins devant systématiquement envoyer à FranceAgriMer une grille de cotations tenant compte à la fois du type, de la race, de l’âge et du poids des animaux. Ces cotations vont également être affinées pour permettre de coter au tiers de classe : pour les bovins de conformation R, par exemple, il sera possible de citer des conformations R -, R = ou R +. Seront pris en compte le type de l’animal (mixte, laitier ou viande) et pour certaines catégories d’animaux sera distingué le type racial (Blonde d’Aquitaine, Charolaise ou Limousine). « L’objectif est d’avoir une cotation plus simple et plus lisible et qui reflète les prix des marchés », commente Dominique Langlois, président d’Interbev. Après les gros bovins, les veaux puis les ovins suivront (le calendrier initial annonçait les dates respectives du 1er février et du 1er mars 2012). Est également prévue d’ici l’été 2012 la réforme des cotations des bovins maigres. En parallèle, les marchés en vif ont mené une réflexion pour aboutir à des grilles de cotations harmonisées avec celles des entrées abattoir et ont redéfini leurs marchés de référence.