Quelles économies potentielles de coûts dans l’industrie ?
Pour la seconde année consécutive, l’Ania a mené une enquête en partenariat avec Alma Consulting sur les économies de coût potentielles dans les industries agroalimentaires. L’innovation reste considérée comme le principal levier de différenciation, de création de valeur et de compétitivité par près de 70% des entreprises interrogées. Ces dernières l’identifient comme « première priorité stratégique pour sortir de la crise ». Si 78% des entreprises de plus de 50 salariés ont déjà bénéficié du Crédit Impôt Recherche, elles ne sont encore que 37% parmi les moins de 50 salariés (la moyenne nationale est de 74%). L’Ania précise, dans sa lettre économique de juillet, que taux du primo-déclarant a été réduit de 50 à 40% en année 1 puis à 35% en année 2, et que les frais de fonctionnement sont désormais fixés à 50% des dépenses de personnel et à 75% des dotations aux amortissements. Dans les deux prochaines années, les effectifs R&D devraient rester stables. Quant aux enjeux environnementaux, les entreprises investissent à 75% pour se mettre en conformité. Enfin, concernant la fiscalité, la majorité des entreprises interrogées (77%) doivent faire face à un montant de la Contribution Economique et Territoriale (ex taxe professionnelle) supérieure à 300 000 euros.