Publicité : Fil Rouge se focalise sur le goût
Lors de l'assemblée générale de Fil Rouge (Fédération des Label Rouge viandes bœuf, veau, agneau), les 15 et 16 septembre, à La Rochelle, les initiateurs de la manifestation avaient pris comme thème de réflexion, la place des signes de qualité au sein des aides européennes plus particulièrement réservées à la communication et la promotion. Au sein du Règlement de Développement Rural, la qualité est désormais classée dans l'axe compétitivité sous la rubrique amélioration de la qualité et participation à des « régimes de qualité ». Par « régimes qualité », on sous-entend les produits rentrant dans le cadre des AOP, IGP, STG et bio auxquels viennent s'ajouter les signes nationaux agréés représentant une spécificité du produit ou une qualité supérieure. Toute viande ne rentrant pas dans cette catégorie, ne bénéficiera pas de soutiens européens, d'autant que, selon Nadine Mirochnikoff de la DPEI, « la viande n'est pas en odeur de sainteté à Bruxelles ». Claire Legrain (Ofival) a de son côté confirmé que désormais l'autorité nationale n'a plus l'obligation de l'Europe de cofinancer les programmes européens. Didier Marteau (FNSEA) et Dominique Brimbaum (APCA) ont tous deux insisté sur la nécessité de s'inscrire dans des stratégies et d'étudier tous les partenariats possibles. Pour Marc Pages, Directeur de Fil Rouge, il faut casser avec les images d'antan : « Nous nous tournons résolument vers la notion de goût pour démontrer la qualité supérieure. Ainsi notre communication sera plus agressive, voire interrogative et axée sur la finalité organoleptique du Label Rouge ». Une présentation de cette communication sera faite le 13 octobre à la presse.