Premier exercice tendu pour Cooperl Arc Atlantique
Cooperl Arc Atlantique, issu de la fusion de Cooperl avec Arca en 2008 a présenté des comptes de crise, la semaine dernière. Un chiffre d’affaires de 1,7 milliard d’euros et un résultat net de 1,3 million d’euros. Pour le leader français du porc, n°4 européen, ce résultat reflète le très fort soutien accordé à ses adhérents tout au long de l’année. Il intègre aussi le coût de la restructuration (7 millions d’euros) réalisée lors de la fusion -fermeture d’un petit abattoir, réorganisation des fonctions administratives, avec 200 emplois supprimés. En dépit de la crise porcine, Cooperl Arc Atlantique a de sérieux atouts pour l’avenir. Un vaste territoire de production, de la Seine-Maritime à la Charente, 2000 éleveurs qui produisent 6 millions de porcs par an, et un parc industriel –capacité d’abattage de 100 000 porcs par semaine- qui va monter en puissance. Le groupe s’appuie sur trois abattoirs dont celui apporté par Terrena (Saint-Maixent, Deux-Sèvres) va être modernisé pour 25 à 30 M€ sur trois ans, pour porter ses capacités de 20 000 à 28 000 porcs/semaine. Cooperl Arc Atlantique a produit 320 000 t de viande en 2008. En revanche, le groupe reste un petit faiseur dans la salaison (27 000 t en 2008). Mais il étudie toutes les opportunités de croissance externe, notamment le dossier Brocéliande, filiale d’Unicopa.