Pour Guillaume, ce sera non
François Guillaume, quant à lui, se situerait plutôt dans le camp des « non ». Une position qui n’étonnera personne, l’ancien président de la FNSEA et ex-ministre de l’agriculture s’étant régulièrement retrouvé du côté des « souverainistes ». Le député de Meurthe-et-Moselle défend son point de vue dans « Eurolettre », sa lettre d’actualité, dans laquelle il expose « les enjeux du scrutin ». L’originalité, c’est que, dans ce texte, François Guillaume n’appelle jamais explicitement à voter non. Mais il ne faut pas être grand clerc pour imaginer quel sera son vote. Extraits : « Si le non l’emporte, la France ne sera pas exclue de l’Union : l’Europe ne peut exister sans la France ; les traités en vigueur continueront à s’appliquer. Ce ne sera pas l’apocalypse. […] Si le oui l’emporte, ce sera un pas décisif vers l’Europe fédérale, c’est-à-dire supranationale ; un renforcement de la technocratie bruxelloise ; un aval donné aux déséquilibres de la répartition des pouvoirs entre les États membres, répartition qui pénaliserait la France. »