Poulet : nouvelle hausse des achats français
Œufs : Le calme restait de rigueur mardi en France. La consommation était limitée (faute de fréquentation points de vente surtout), entraînant un nouveau ralentissement des commandes des détaillants comme de la grande distribution, ce qui réduisait d’autant la demande des grossistes et des centres de conditionnement. Si certains limitaient leurs offres pour maintenir leurs prix de vente, d’autres voyaient leurs stocks progresser et réalisaient des concessions tarifaires pour tenter de placer un volume d’œufs plus conséquent. Ces comportements d’achat se répercutaient en amont ; faute de nette diminution de la production, les disponibilités d’œufs tout venant s’accumulaient et ne trouvaient pas aisément preneur. Et ce malgré des niveaux de prix sous la barre des prix de revient.
La pression de l’offre sur les prix est de rigueur partout en Europe et pourrait rester forte jusqu’à l’été. En croissance de 2,5 % en 2015, la production d’œufs de consommation dans l’UE à 28 augmenterait de 1,9 % cette année, selon Bruxelles. La hausse des volumes se ferait sentir tout au long du premier semestre, avec notamment une production mensuelle estimée en hausse de 1,9 % à 4,7 % entre avril et juin par rapport aux mêmes mois de 2015.
Volaille : Selon Agreste, la France a importé 83 388 tonnes équivalent carcasse (téc) de viandes et préparations de poulet sur les deux premiers mois de l’année, soit 4,3 % de plus qu’un an plus tôt. La hausse des achats à l’Union européenne atteint 2,5 %, à 77 194 téc. Si l’origine allemande cède du terrain (-13,6 % à 9 341 téc), Belgique (+6,3 %, à 17 611 téc) et Pologne (+27,3 %, à 15 002 téc) continuent de gagner des parts de marché. L’Hexagone développe par ailleurs ses achats aux pays tiers (+34,3 %, à 6 194 téc), en sollicitant en particulier le Brésil (+66,3 % à 2 700 téc).