Poulet, dinde : moindre présence américaine
Œufs : La demande hexagonale restait présente en ce début de semaine, notamment en calibre M. L’arrivée imminente de Pâques entraînait des velléités d’anticipation des livraisons comme des commandes de dernière minute chez la plupart des opérateurs. Les volumes disponibles ne permettant pas de couvrir aisément tous les besoins, les cours se sont ajustés à la hausse.
En Europe, le commerce de l’œuf calibré reste correct, avec toutefois un ralentissement de la demande plus précoce qu’en France, en raison de l’arrivée imminente des fériés des jeudi Saint (Espagne) et vendredi Saint (Allemagne, Italie). L’offre n’étant pas pléthorique, les cours évoluent peu mais un rapide retour à la baisse est attendu ces prochains jours.
Volaille : Selon l’USDA, les États-Unis ont exporté en janvier un peu moins de 225 millions de tonnes (Mt) de poulet, soit 6 % de moins qu’un an plus tôt. En cause, le recul de 8 % des ventes au Mexique, leur principal client, mais aussi à la Géorgie et au Vietnam. A cela s’ajoute toujours l’impact des embargos instaurés par la Chine, la Russie et la Corée du Sud depuis l’épisode de grippe aviaire du printemps 2015.
La filière dinde voit également son activité export ralentir ; 15 422 t ont été commercialisées en janvier contre un peu moins 23 600 t en 2015. La chute des ventes au Mexique (-40 %) explique en grande partie ce ralentissement, même si cette destination absorbe toujours près de 63 % des volumes exportés. Pour l’USDA, ce net repli du commerce extérieur est à relier à la baisse de la production suite à la grippe aviaire et aux embargos qui ont suivi. Pour 2016, les prévisions sont à une hausse de 23 % par rapport à 2015, la filière récupérant peu à peu son potentiel de production.