Poulet avarié : pas de lien avec l’affaire de la dioxine
La justice belge enquêtait toujours hier sur un vaste trafic de viande de poulet avarié exporté en Ukraine et destiné à revenir dans l’Union européenne. Le parquet saisi de l’affaire affirme désormais que les viandes saisies ne provenaient pas des stocks accumulés lors de la crise du poulet à la dioxine en 1999 (LM d’hier). Le parquet fédéral a précisé que les autorités ukrainiennes étaient intervenues à temps pour empêcher que la viande avariée ne revienne sur le marché européen sous forme de hamburgers ou de saucisses, ce qui était semble-t-il le projet des trafiquants. Il reste à connaître la provenance exacte de la viande et comment elle a pu être exportée vers l’Ukraine. Les certificats d’exportation falsifiés émanaient de quatre firmes d’Allemagne, de Belgique, de France et des Pays-Bas. Mais il n’est pas prouvé à ce stade qu’elles aient été sciemment impliquées dans ce trafic avorté, a indiqué la porte-parole du parquet Mme Pellens. La police ukrainienne recherche pour l’appréhender un Ukrainien en fuite, qui serait l’un des pivots du trafic.