Porcs : une reprise des cours UE à confirmer
Porcs : La semaine dernière, les disponibilités en élevage restaient larges à travers l’Europe, et surtout tout à fait suffisantes pour couvrir l’ensemble des besoins d’abattage. Néanmoins, un petit vent de fermeté a soufflé dans l’espace communautaire. Un vent du Nord, venu d’Allemagne où le prix AutoFom a repris 5 centimes mercredi. La Belgique (+3 centimes) et les Pays-Bas (+3 centimes) ont suivi le mouvement. Seul le Danemark a joué la carte du maintien de son prix d’acompte pour cette semaine. La revalorisation des cours des porcs charcutiers a été plus timorée en Espagne (+1 centime), tandis qu’en Italie, le repli restait de mise (-2 centimes à Modène).
Difficile cependant pour les opérateurs d’être certains que cette hausse des tarifs en amont des filières est en mesure de s’affirmer. Tout va dépendre de la tenue de la demande en viande ces prochains jours, que ce soit au sein de chaque état membre —où le début de mois est souvent synonyme de réveil de la consommation— ou à l’export. Or, de ce côté, aucune nouvelle particulière n’est annoncée. Au contraire, quelques points de blocage sont apparus ces derniers jours. Comme le rappelle le Marché du porc breton, “ les premières approches avec la Russie sont aujourd'hui perturbées par la Pologne et l'Allemagne qui regrettent les accords bilatéraux, alors que la Pologne notamment, est directement concernée par les cas de PPA ”.
Porcelets : Le marché européen reprend quelques couleurs, sans toutefois renouer avec la sérénité. Les cours ont oscillé entre maintien et hausse selon l’état membre considéré. Les prémices d’une hausse des cours des porcs charcutiers et le besoin de revalorisation des naisseurs semblent avoir eu raison de la prudence des engraisseurs. A noter, selon le Marché du porc breton, qu’en Allemagne, les pertes pour les naisseurs sont estimées entre 15 et 20 euros par porcelet.