Porcs : une offre en viande abondante
Porcs : En repliant de 4 centimes sa cotation mercredi, l’Allemagne a porté un coup aux espoirs de hausse des éleveurs européens. Un signal négatif, suivi par la Belgique (-3 centimes) et amplifié par les Pays-Bas (entre -7 et -9 centimes). En cause, une offre en viande abondante dans le nord de l’Union, du fait d’un commerce des découpes à peine correct voire décevant, et d’une production soutenue. Selon le Marché du porc breton, alors que les abattages allemands ont grimpé de près de 3 % depuis janvier, la consommation aurait diminué de 4 %. De nombreux stocks ont été constitués en début d’année, tant avant que pendant la période d’aide au stockage privé. Or, tous ces volumes disponibles peinent aujourd’hui à diminuer, ce qui inquiète l’abattage découpe et l’incite à la prudence. Si l’Espagne surveille de près ses concurrents allemands et voit elle-aussi sa production s’accroître fortement, les cours sont restés fermes avant le week-end (+0,8 centime), en partie du fait de la hausse des cours français.
Porcelets : L’incessant yo-yo des cours des porcs charcutiers, des coûts de production qui peinent à s’affaisser et des trésoreries exsangues... Autant de paramètres qui ne permettent pas à l’amont de la filière porcine européenne de renouer avec la sérénité. A cela s’ajoute une tendance à la hausse saisonnière de l’offre, d’où des cours toujours baissiers.